vendredi 30 septembre 2022

Moutrieux (Pierre) - Traduction de l'Art poétique d'Horace

 


 

MOUTRIEUX (Pierre).

Traduction de l'Art poétique d'Horace.

Mons, Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, [1873]. 

 


 

In-8° (158 x 234 mm.) broché sous une couverture muette verte, 18, [2 bl.] p., exemplaire non coupé et en très bon état, étiquette de l'éditeur-imprimeur montois Dequesne-Masquillier collée à la deuxième page de la couverture.

    Il s'agit d'un tiré-à-part du t.IX - 3e série des Mémoires et publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut.

Notice de Claude Sorgeloos :
   Enseignant, écrivain, poète et chansonnier. Pierre Moutrieux est le fils d'un sergent de ville. Après ses humanités, il exerce divers métiers à Mons : employé à l'octroi communal, commis chez l'inspecteur des contributions, comptable chez un commerçant, puis professeur dans des écoles privées, parmi lesquelles l'Institution Moneuse, rue de la Grosse Pomme. Il devient ensuite enseignant privé afin de préparer les candidats aux concours des administrations publiques. Parallèlement, il se consacre à la littérature dialectale, en patois montois, écrivant aussi en français. Son œuvre comprend des poèmes historiques et didactiques, mais surtout des fables et des chansons. En 1848 et 1849, il fait paraître, sous le pseudonyme de Titiss' Ladéroutte, dit Louftogne, un annuaire intitulé Dés Cont' dé Quiés, tiens !, almonach montois. De 1854 à 1856, il édite ses Chansons sous la forme d'une publication mensuelle. Il alimente l'Armonaque de Mons de l'abbé Charles Letellier, un autre almanach, El carïon d'Mons, publié par Moutrieux lui-même de 1872 à 1876, et la gazette dialectale El Ropïeur, fon­dée en 1895. Il est ainsi l'auteur de quelques textes emblématiques comme El Carïon, El Doudou raconté pa n'ein p'tit fieu et Rouiand Délatte. Ses œuvres sont typiques de la littérature dialectale montoise en raison de leur caractère enjoué, impertinent voire irrévérencieux. Une plaque commémorative rappe­lant le souvenir de Moutrieux, associé à d'autres littérateurs montois, Henri Delmotte, Charles Letellier et Jean-Baptiste Descamps, est apposée sur un mur du Jardin du Mayeur.

Bibliographie :
   - Abrassart (Jeannine), Lettres lumeçonnes, t. II, pp. 348-350.
   - Sorgeloos (Claude),
Moutrieux Pierre (Mons, 1824-1908),dans 1000 personnalités de Mons & la région, pp. 614-65.

6 euros (code de commande : 00141).

 

Si vous souhaitez obtenir d'autres informations n'hésitez à pas à me questionner
(b.waterlot@hotmail.com ou par téléphone ou sms au +32 (0) 472 51 52 63).
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jeudi 29 septembre 2022

Mahieu (Raymond) - Le Borinage d'antan

 


 

MAHIEU (Raymond G.W.).

Le Borinage d'antan, d'hier et de jadis. Carrefour de l'histoire. Terroir des anciens mineurs. Miroir du temps qui passe. Mons-Borinage, deux histoires en une.

Hornu, chez l'Auteur, 2009. 


In-8° (160 x 240 mm.) broché, 333 p., 370 photos.

Avant-propos :
   Au premier janvier 2007, l'Europe unie se composait de 27 États membres avec l'arrivée des derniers venus comme la Bulgarie et la Roumanie. L'Europe est devenue un énorme « machin » de 456 millions de consomma­teurs dont les histoires s'entrechoquent, s'entrecroisent, s'entremêlent, s'en­trelacent comme une broussaille ardente.
   La lourdeur du « machin » est telle, qu'elle risque à longue échéance de nuire à l'histoire des régions, il faut donc sauver la mémoire car il n'y a rien de pire que l'oubli et l'indifférence à l'égard des choses du passé et de leurs acteurs.
   Le Borinage historique est composé d'une bonne vingtaine de villages avec des cités satellites comme Baudour, Ciply, Nimy, Eugies, Ghlin, Blaugies etc. donnant à la région boraine son importance. Jadis, les historiens confinaient et réduisaient le Borinage à quelques localités es­sentiellement minières, aujourd'hui on est plus large, plus expansif, on lui donne l'espace inhérent à la vallée de la Haine allant des portes de Mons à la frontière française avec Quiévrain, Hensies et les Hauts-Pays. On parle maintenant de la région de Mons-Borinage.
   L'histoire de Mons est liée à son passé militaire, à ses anciens comtes et maîtres, aux chanoinesses de Sainte-Waudru. Celle du Borinage est liée certes aux moines de Saint-Ghislain, aux batailles, mais surtout aux mines et mineurs qui ont marqué tant de générations. Nous avons ainsi en commun, culture, folklore, littérature et mœurs politiques. Les deux histoires (de Mons et du Borinage) sont indissociables.
   Et comme disait « el djambot du bit d'Élouges » en parlant du temps qui passe, il faut vivre aujourd'hui comme si demain était le dernier jour. « El djambot du bit » a peut-être raison, néanmoins, la vie est une question de tré­pas que tout le monde accepte en ajoutant « Le plus tard possible ». Reconnais­sons quand même que la vie est un jeu qui blesse et la mort un jouet qui tue.
   Un ami « el los d'Hornu » me dit un jour, la mort d'un brave type m'at­triste et m'incommode, celle d'un méchant « con » ou d'une crapule notoire m'indiffère. C'est en effet d'une étonnante vérité.
   Quant à l'histoire elle prend tout, il faut donc tout raconter, tout dire le beau comme le laid me dit un jour « el camoussé de Jemappes ». C'est vrai il faut abattre toutes les censures, car elles appauvrissent l'intelligence et le caractère.
   L'histoire de la région de Mons-Borinage est belle et riche me dit une fois « el fré du pétou de Wasmes » et beaucoup de pages d'histoires restent à écrire, hé bien « pétou » en voilà quelques-unes de plus à ajouter à l'inventaire des choses d'hier, d'antan et de jadis.
   Sauvons donc non seulement l'histoire et la mémoire des gens mais aussi ce qui reste des espaces verts et libres (bois, prairies, bosquets, rivières, vallées...) afin que la région de Mons-Borinage ne devienne pas le royaume de la brique et du béton, en un mot de la laideur.

 

15 euros (code de commande : 14003).

 

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mercredi 28 septembre 2022

Lycée Marguerite Bervoets - Palmarès 1962-1966

 


Cinq palmarès du Lycée royal Marguerite Bervoets, à Mons.

Imprimés à Mons, chez G. Delporte, en 1962, 1963, 1964, 1965 et 1966.

 Ils sont au format in-8° (ca 160 x 240 mm.) et agrafés.

Année scolaire 1961-1962. 66 p.


Année scolaire 1962-1963. 67 p.


Année scolaire 1963-1964. 66 p. 



 Année scolaire 1964-1965. 67 p.

 

Année scolaire 1965-1966. 60 p.



  Vendus.

 

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mardi 27 septembre 2022

Heupgen (Georges) - Manifestation du 15 juin 1935

 


Manifestation organisée en l'honneur de M. Georges Heupgen à l'occasion de son élévation à la dignité de Commandeur de l'Ordre de Léopold II.
[Publié par] Clovis Piérard et Fulgence Masson 

Mons, la Province, 1935. 



 In-4° (217 x 287 mm.) broché, 72 p., un portrait de Georges Heupgen d'après une gravure de Charles Bernier, quelques rousseurs.


   Cette manifestation se déroula le 15 juin 1935.


Sommaire :
   - Le Professeur Georges Heupgen, par Clovis Piérard.
   - On a fêté Georges Heupgen, par Télesphore Wuibaut.
   - Discours de M. Fulgence Masson.
   - Discours de M. Henri de Patoul.
   - Discours de M. Maurice Schmit.
   - Discours de M. Lactance Demay.
   - Allocution de M. le Dr Jules Bordet.
   - Allocution de M. Jules Yernaux.
   - Discours de M. Octave Leroy.
   - Toast de M. François André.
   - Discours de M. Georges Heupgen.
   - Banquet du 15 juin 1935. Table d'honneur.
   - Liste des personnes ayant envoyé des télégrammes ou lettres de sympathie.
   - L'appréciation de l'œuvre [le portrait gravé par Charles Bernier].

   

25 euros (code de commande : 29363).

 

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lundi 26 septembre 2022

Jacques Du Brœucq, par Robert Didier

 


DIDIER (Robert).

Jacques Dubrœucq. Sculpteur et Maître-artiste de l'Empereur (1500/1510-1584).
Avec une préface de Charles Avery et des contributions de Jacques Debergh, Peter Kurmann et Christopher Wilson.

[Bruxelles], Ars Libris, 2000. 

 


In-4° (247 x 307 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 247 p., illustrations en noir et en couleurs, (collection « La Mémoire de l'Art »), exemplaire en très bon état.


Sur la jaquette :
   Architecte, ingénieur, sculpteur, décorateur, restaurateur, Jacques Dubrœucq est un artiste typique de la Renaissance par la diversité de ses activités qui s'étendirent aussi à l'art militaire des fortifications. Il fut aussi l'un des artistes attitrés de Marie de Hongrie et de sa cour tout en étant également en contact avec la cour du roi de France. Son activité lui valut le titre de « maître-artiste » de Charles-Quint et de Philippe II. Jacques Dubrœucq connut très vite la célébrité. Celle-ci s'étendit même jusqu'en Italie qu'il avait visitée avant 1535 et où il est signalé comme ayant été le maître du fameux sculpteur Giambologna qui, à Florence, fut au service de la cour de Medicis.
   L'œuvre de Jacques Dubrœucq connut très tôt un funeste destin et cela dès le XVIe s. C'est ainsi qu'il ne subsiste pratiquement rien des châteaux et hôtels de ville qu'il construisit et parmi lesquels on doit citer les châteaux de Boussu et surtout celui de Binche. Pour la décoration de celui-ci, il fit aussi appel à des artistes allemands et italiens. En 1549, le château de Binche fut, en l'honneur de l'empereur Philippe II, le cadre de fêtes si fastueuses qu'elles furent célèbres en Europe. Elles sont évoquées à travers deux aquarelles contemporaines qui nous montrent, en même temps, la grande salle du château décorée aussi de peintures et de tapisseries.
   Par bonheur, l'œuvre sculpturale de Dubrœucq a été mieux conservée, mais essentiellement dans l'ancienne cathédrale de Saint-Omer et surtout dans la collégiale de Mons, ville où se déroula pratiquement toute la carrière du sculpteur. Statues et reliefs, notamment du fameux jubé, commandé en 1535 par le chapitre noble de Ste-Waudru, terminé en 1549 et démantelé au début du XIXe s., démontrent que Dubrœucq fut un artiste non seulement très novateur mais aussi l'un des plus raffinés et fascinants de son époque que cela soit dans sa maîtrise du relief, sa nouvelle conception du monde, dans son art de la composition ou dans la statuaire du maniérisme élégant. Il est l'un des rares sculpteurs à avoir exploité les particularités de l'albâtre notamment en fonction de la lumière qui contribue à conférer une vie mouvante à ses œuvres et en harmonie avec la délicatesse du modelé. Dubrœucq s'est aussi surpassé dans la sculpture funéraire révélant un aspect de sa personnalité. Ses gisants de Saint-Omer et de Boussu-lez-Mons sont saisissants en traduisant dans la matière l'instant où la vie se fait évanescente.
   Pour le XVIe s., Jacques Dubrœucq est un artiste dont l'importance dépasse largement le cadre des anciens Pays-Bas méridionaux. Bien qu'il soit souvent cité et évoqué, paradoxalement l'ensemble de ses œuvres conservées n'a pas encore été reproduit d'une manière satisfaisante. La présente édition a notamment pour but d'en révéler tous les aspects et en détail à travers des illustrations pour la plupart inédites donnant une nouvelle approche de l'art de ce grand sculpteur de la Renaissance que fut Jacques Dubrœucq.

 

Vendu.

 

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dimanche 25 septembre 2022

Loix, chartres et coutumes du chef-lieu de la Ville de Mons (1761)

 


 

Loix, chartres et coutumes du chef-lieu de la Ville de Mons, et des villes et villages de son ressort, avec les Décrets qui y sont relatifs. Nouvelle edition revûe & très-exactement corrigée à la lettre (d'après l'original) d'une infinité de fautes qui se trouvoient dans les Editions précédentes. Et augmentée de plusieurs Décrets, Privilèges & Ordonnances ; de même que d'une premiere edition très-correcte de la Moderation desdites Chartes, vulgairement nommé Charte preavisée.

Mons, Wilmet, 1761.
[A Mons, / Chés Matthieu Wilmet, Imprimeur / ordinaire de S. M. I. & R. A. / sur la grand'Place. 1761. / Avec permission.]

 

  
 

In-8° (100 x 167 mm.) plein veau moucheté d'époque, dos restauré à 5 nerfs, tranches rouges, [1 (titre)], [1 bl.], IV, 98, [5 (table)], [1 bl.], 112, 234 (Modération des Chartes), [6 (table)] p., cachet humide à la page de titre, bon exemplaire.

 

 

Extrait de l'étude de Bertrand Federinov :
   « La coutume du chef-lieu de Mons de 1534 ayant rapidement montré ses lacunes, il avait été décidé d'en rédiger une mouture améliorée avant de la présenter à la sanction royale. Ce texte, connu sous le nom de Charte Préavisée, a bel et bien vu le jour mais, en raison de circonstances politiques et religieuses défavorables, il n'a jamais été homologué. Il n'empêche que pour pallier aux manquements de la première version, les hommes de loi s'y référaient fréquemment via de nombreuses copies manuscrites, souvent erronées. Ce n'est qu'en 1761 que son impression avait été sollicitée par le Magistrat et les États de Hainaut auprès de Mathieu Wilmet. Ce dernier l'avait insérée à la suite d'une nouvelle édition des Loix, chartes [sic] et coutumes du chef-lieu de la ville de Mons et des villages de son ressort, avec les décrets qui y sont relatifs.
   Les trois exemplaires conservés dans notre bibliothèque [Musée royal de Mariemont] sont de véritables curiosités bibliographiques. Un examen minutieux de leur mise en page et de leur contenu révèle trois éditions composées à des époques différentes. En effet, nous y observons un décalage systématique entre les signatures et le texte, de même l'utilisation de vignettes, de lettrines et de culs-de-lampe dissemblables. »

 


   L'exemplaire présenté ici est une quatrième version de cet ouvrage et constitue une curiosité bibliographique de plus...

 


 

Bibliographie :
   - Rousselle (Hippolyte), Bibliographie montoise, n° 606.
   - Federinov (Bertrand), Quatre siècles d'imprimerie à Mons, pp. XLV-XLVI, 80.

 

Vendu.

 

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samedi 24 septembre 2022

Tournelle (Henri) - Pagne à part'

 


TOURNELLE (Henri, pseudonyme de Jules-Henri Lefèvre).

Pagne à part'.
Comédie-vaudeville en trois actes en patois borain, agrémentée de chansons sur des airs anciens.
2e édition.

Wasmes, Urbain-Godefroid, s.d. 

 


 

In-8° (139 x 203 mm.) broché, 94 p., exemplaire en bon état.


Plantons le décor :
   
L'affaire ess' passe d l'mon Sidonie Bablutte, a l'cuisine. Il a céeq partes dins l'plache : au fond, c'est l'boutique ; à gauche, à lintree, c'est l'porte de dérié ; pu lon, c'est l'champe de d'vant ; a doite, c'est l'porte d'el cafe eye pu lon el sienne d'in haut ; du mînme costé il a n'quèminee eye ée poile cuiz'nière. El tâpe es't au mitan d'el plache ; el couverte à polie est stindue, les fiers sont su l'feu éyé l'mante à loques est prette. Pou l'restdnt du meublié, c'est comme dins tous les maisons du temps passé : enne dresse, enne caisse d'horloge, des chèses tavau là. Nous stons au mois d'setimpe, invié six heures au nuite, in 1928.

 

9 euros (code de commande : 32328).

 

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vendredi 23 septembre 2022

Sainte Waudru. Mémoire millénaire

 


Sainte Waudru. Mémoire millénaire.

Namur, Centre d'Action Culturelle de la Communauté d'Expression Française, 1988.

 

 

In-8° (205 x 205 mm.) carré agrafé, 64 p., illustrations, (collection « Cahiers du CACEF », n° 133), exemplaire en bel état.


   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à la Maison de la Mémoire, à Mons, du 7 au 31 mai 1988.


Sommaire :
   - Sainte Waudru et la mémoire collective.
      - Les corps saints dans la mémoire collective médiévale, par Albert d'Haenens.
   - Découverte d'un personnage historique.
      - Sainte Waudru, une genèse historiographique, par Gérard Bavay.
   - Exploration d'un imaginaire.
      - Un culte millénaire, par Édith Liénard et Pierre Orban.
      - La vita ou le corps textuel de Waudru au Moyen Âge, par Jean-Michel Brogniet.
      - La tradition dialectale, par Émile Gilliard et Jeannine Liénard.
      - Images d'une sainte à travers les siècles, par Édith Liénard.
      - La collégiale Sainte Waudru, un espace ouvert, par Henri Pouillon.
      - À l'écoute de Waudru, par Philippe J. Van Tiggelen.
   - Visite d'une exposition.
      - Sainte Waudru, mémoire millénaire. Catalogue, par Édith Liénard, Anne Moiny et Henri Pouillon.
   - Sainte Waudru et la Maison de la Mémoire.
      - Nouvelles mémoires pour notre temps, par Jean-Marie Baily et Jean Schils.

 

Vendu.

 

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Mudyna (Richard) - La Centrale de Sauvetage des charbonnages du Borinage

   


MUDYNA (Richard).

La Centrale de Sauvetage des charbonnages du Borinage à Frameries. Documents inédits - La tragédie de Marcinelle en 1956 - Les sauveteurs du Limbourg.

[Cuesmes], Chez l'Auteur, 1994.

 


In-8° broché, 73 p., très nombreuses illustrations en noir, exemplaire en très bon état.


En quatrième de couverture :
   Truffé de quatre-vingts clichés et documents inédits, La Centrale de Sauvetage des charbonnages du Borinage est un ouvrage consacré à rendre hommage à ces hommes courageux et dévoués que sont les sauveteurs des mines. Lors de diverses catastrophes et souvent au péril de leur vie, ils sont appelés dans le but de secourir leurs camarades mineurs en détresse au fond de la mine.
   En rencontrant d'anciens sauveteurs et en sélectionnant des dizaines de documents d'époque, l'auteur à mis à jour, toute la richesse d'un passé à jamais révolu dans notre région.
   Un ouvrage unique et bourré d'illustrations captivantes.

10 euros (code de commande : 32343).

 

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jeudi 22 septembre 2022

Valegio (Francesco) - Mons (1713)

 


 

VALEGIO (Francesco).

Mons.

Gravure extraite de l'ouvrage de Alphonsius Lasor a Varea : Universus terrarum orbis. Padoue, Conzatti, 1713. Impression au bas de la page 226 de l'atlas. Le nom du graveur figure dans le coin inférieur gauche.

 


 
Dimensions :
   - Illustration : 132 x 87 mm.
   - Cuvette : 134 x 88 mm.
   - Feuille : 234 x 355 mm.

 


 

Texte de l'article de Christine Gobeaux :
   Francesco Valegio (1560-164 ?), libraire et graveur, a publié un grand nombre de gravures de petit format en feuilles isolées avant de les réunir en un volume, intitulé Raccolta di le più illustri et famose città di tutto il mundo. Un grand nombre de celles-ci sont signées de son nom. D'autres proviennent de cuivres qu'il a récupérés. Selon Jean Boutier, cet atlas serait paru entre 1597 et 1599. Le recueil conservé à la Bibliothèque royale a selon L. Danckaert été composé postérieurement à l'édition de l'atlas de Valegio. Ces gravures seront reprises sans la moindre correction ni addition pour illustrer l'œuvre d'Alphonse Lasor (1646-1730). Alphonse Lasor, pseudonyme du Père Innocenzio Raffaele Savonarola, a réuni dans son Universus terrarum une imposante bibliographie de la géographie comportant plus de 75 000 références.
   Valegio, pour graver son plan de Mons, a puisé ses informations dans le Civitates orbis Terrarum de Georg Braun et Frans Hogenberg. Cela se confirme au niveau du tracé de l'enceinte, de la configuration des rues, de la présence des deux moulins à la place du Parc, de la figuration des espaces verts et des arbres. Au niveau iconographique, l'artiste a reproduit les blasons et un cartouche très simple. Ce dernier signale que Mons est une ville du Hainaut puissante et importante. En résumé, il s'agit d'une schématisation grossière dans le trait du plan de Mons gravé par Hogenberg.

 

Texte de la notice sur Mons imprimée aux pp. 226-227
de l'Universus terraum orbis.



Bibliographie :
   - Gobeaux (Christine), Mons au XVIe siècle, Catalogue descriptif des vues, dans Annales du Cercle archéologique de Mons, tome 81, pp. 419-422 (p.007).


50 euros (code de commande : 29290).

 

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Thomassin - Les Œuvrettes de Thomassin (ou Les Journées montoises)

 


THOMASSIN (pseudonyme de Henry Delahaye)

Les Œuvrettes de Thomassin.
[Sur la couverture : Les Journées montoises par Thomassin.]
Préface de Charles Dausias.

Mons, Dequesne-Masquillier & Fils, 1901. 

 


 

In-8° (118 x 187 mm.) broché, 232 p., exemplaire sur papier vergé, en grande partie non coupé.

 

Page de titre.


   Jeaninne Abrassart consacre une importante notice à l'auteur de Capuce Moulu, né à Mons en 1852 et décédé en 1920.
   Après avoir fondé une feuille éphémère, Mons-Journal, dans laquelle il signait sous le pseudonyme de « Bonifacio », il fit partie des fondateurs du Ropïeur auquel il donna des textes en patois et en français qu'il signa « Thomassin ».
   Ses Journées montoises, avec une préface de Charles Dausias, sont un « recueil de récits, portraits, parodies et contes rabelaisiens ». 




Bibliographie :
   - Abrassart (Jeannine), Lettres lumeçonnes. Bio-bibliographie montoise, t. I, pp. 269-271.

 

Vendu.

 

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mardi 20 septembre 2022

Delanois (Henri) et Bernard (Véronique) - Spiennes

 


 

DELANOIS (Henri) et BERNARD (Véronique).

Spiennes.

Mons, Hainaut Culture et Démocratie, 2012.

 


 

In-8° (200 x 210 mm.) carré collé, 144 p., illustrations en noir et en couleurs, (collection « À la Découverte de ma Commune »).


Table des matières :
   - Aperçu de la géographie et de la géologie du village de Spiennes
   - Des faits historiques :
      - Le silex, exploitation préhistorique et contemporaine.
      - Les Seigneurs de Spiennes.
      - L'origine du nom de Spiennes.
      - Le sceau de Spiennes.
      - Les périodes de guerre et ses conséquences.
      - Création du cimetière des Anglais.
   - Spiennes et son administration communale.
   - Organisation de la vie communale.
   - Énumération des bourgmestres: Jean-Baptiste Toubeaux, Constant Pierart, Charles Tordeur, Pierre Puisage, Victor Albert Deprez, Marins Fourez, Gustave Decastiau et Albert Vienne.
   - Le développement économique
      - Les extractions et les exploitations industrielles (le silex - les phosphates - la houille).
      - Les briqueteries.
      - Les activités agricoles.
      - Les activités commerciales : le moulin, les brasseries, les boutiques.
   - L'évolution démographique.
   - L'aménagement des voiries et explications relatives au contexte social du village.
   - Création de diverses institutions, services publics et privés :
      - Un service de transport en commun.
      - Par souci de salubrité publique.
      - Distribution d'eau potable.
   - L'enseignement :
      - L'infrastructure scolaire au sein du village.
      - L'organisation des classes.
   - « Le panzer le jardin le syllabaire » du poète et écrivain Claude Bauwens.
   - Le patrimoine religieux : l'église, les chapelles, le presbytère, le cimetière, organisation au sein de l'église.
   - Les richesses culturelles :
      - Les us et coutumes.
      - Les activités festives, les ducasses et les organisations sportives.
   - Liste des hameaux et des lieux-dits.
   - La perspective d'une démarche et la bibliographie.

20 euros (code de commande : 19413).


 

Si vous souhaitez obtenir d'autres informations n'hésitez à pas à me questionner (b.waterlot@hotmail.com).
Ce livre peut être retiré à l'adresse figurant dans l'en-tête du blog.
En cas d'envoi postal, veuillez indiquer le pays vers lequel le colis devrait être expédié, cela me permettra de vous indiquer les modalités de livraison et de paiement.

lundi 19 septembre 2022

Collégiale Sainte-Waudru - Regards partagés

 


La Collégiale Sainte-Waudru à Mons. Regards partagés.

Bruxelles, Atelier Ledoux, 1992. 

 


In-4° (258 x 283 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 126 p., reproductions photographiques de très belle qualité (impression en bichromie) en noir et blanc, bel exemplaire.


Sur le bulletin de souscription :
   Un monument exceptionnel
   À regarder...
   Des photographies, pures et sans légendes ; isolées par de grandes plages de blancs, afin que rien ne vienne entraver les mouvements du regard.
   Pour découvrir et admirer, prolonger ou préparer une visite de la collégiale telle que vous ne l'avez sans doute jamais vue : dans les galeries du triforium ou des toitures, au travers des meneaux des fenêtres ou encore depuis les immeubles environnants.
   De la façade au chevet, du déambulatoire à la tour, des grandes arcades aux vitraux du clair-étage, des consoles du XVe siècle aux albâtres renaissants de Jacques Du Brœucq, une sélection de points de vue étonnants et d'œuvres connues ou délaissées par le visiteur pressé, mais dont les détails présentés ici vous surprendront par leur saisissante beauté.
   ...et à comprendre
   Pourquoi une église à cet endroit ? Pourquoi un édifice aussi important, dénommé « collégiale », et pourquoi est-il dédié au culte de sainte Waudru ? Comment ce monument gigantesque a-t-il été financé ? Est-il vrai que la tour devait atteindre 190 m de haut ? Pourquoi est-il de style gothique brabançon alors qu'il est bâti au cœur du Hainaut ? Les meilleurs spécialistes en histoire et histoire de l'art répondent à ces questions et à bien d'autres encore. Ainsi le culte de sainte Waudru et l'origine des revenus du chapitre sont largement évoqués ; vous pourrez suivre également l'histoire du projet de l'actuelle collégiale et revivre tous les détails de sa construction ; les pièces les plus intéressantes du mobilier sont expliquées tandis que les grands événements qui animèrent la ville, le comté et le monde durant la construction trouvent place dans une chronique rétrospective.
   Un glossaire illustré de plans et de dessins accompagne les textes.
   La collégiale Sainte-Waudru méritait l'ouvrage qui vous est proposé aujourd'hui. C'est un livre à regarder tout d'abord... à lire ensuite, à partager enfin. Une référence indispensable pour découvrir d'un œil neuf ce prestigieux édifice montois.

 

25 euros (code de commande : 30173).

 

Si vous souhaitez obtenir d'autres informations n'hésitez à pas à me questionner (b.waterlot@hotmail.com).
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Mulpas (Georges) - Histoire d'Élouges

 


MULPAS (Georges).

Histoire d'Élouges.
Tomes I et II (Annexes).

Thulin, Imprimerie Manteau, 1968. 

Deux volumes in-8° (152 x 232 mm.) collés, 143, LX p., illustrations, tableaux, cartes hors texte.

On joint chez le même imprimeur, la réédition de

Élouges, ses antiquités et son histoire par Charles Debove,
87 p., XXIII planches volantes, ex-libris manuscrit sur les premières pages des couvertures et cachet humide ex-libris aux pages de titre.

 

 
Tables des matières :
   Histoire d'Élouges.
      - 
Avant-propos, par Ch. Piérard.
      - Avertissement - Sigles - Ouvrages consultés.
      - Charles Debove, sa vie, son œuvre.
      - Quelques trouvailles après Ch. Debove.
      - Étymologie d'Élouges.
      - Héraldique.
      - La Chapelle du Bon Dieu.
      - Les moulins.
      - Chemins et chausséage (Octroi du 21 juin 1758 - Les barrières - Dénomination des chemins - Éclairage).
      - La chaux.
      - Le charbon (Introduction - Origine - Des usages anciens à la législation du XIXe siècle - Exploitation - L'eau - Air et lumière - Relations d'accidents - Des veines à la surface - Situation sociale du mineur).
      - Évolution parallèle de l'industrie et de l'artisanat (Habitation - Population - Industries diverses).
      - Index onomastique.
   Élouges, ses antiquités et son histoire.
      - Première partie. Archives souterraines d'Élouges.
         
Chapitre I. Âge de la pierre polie.
         Chapitre II. Antiquités gallo-romaines.
         Chapitre III. Époque franke.
      - Seconde partie. Historique du village.

 

Les trois volumes : 35 euros (code de commande : 32507).

 

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VANOLANDE (Myen) - Œuvres choisies

 


 

VANOLANDE (Myen).

Œuvres choisies. 

Mons, Le Ropïeur, 1933.

 


In-8° (165 x 253 mm.) broché, XI, 246 p., un portrait, exemplaire non coupé, piqûres sur la couverture, sinon bon exemplaire.


Table des matières :
   - Histoires.
      - El quin.
      - Ein compte réglé.
      - Méete à s' méeson.
      - Ein nouviau grand lîfe.
      - Enne bonne feimme.
      - Enne bonne bouteïye.
      - Ein métier qué l' diâbe n'a nié voulu fèere.
      - Ein nouviau vernis.
      - Au tribunal.
      - Enne leçon d'ariqu'métique.
      - Au Congo.
      - Membre du jury.
      - A confesse.
      - Plan d' campagne.
      - Ein homme franc.
      - Ein drame terrîbe.
      - El bas vert.
      - Service à onze heures !
      - Histoire dé ducasse.
      - El pont.
      - Mam'zelle Zulma.
      - A l' tiouque.
      - Histoire dé cat.
   - Chroniques.
      - Dé l'influence dé l' toile bleue.
      - Tirage au sort.
      - Pou lés cuturières.
      - Les cabots.
      - On vos l' swéete.
      - El quié d' no méeson.
      - El bétième.
   - Chansons.
      - C' que j' pinse.
      - Lés iards.
      - Al' Madame du monumint Antouaine Clesse.
      - A Mercure, Dieu des voleurrs.
      - Pou les sinistrés !
      - Contint dé m' sort.
      - La fin du monde.
      - Complainte du pompier.
      - J'ai ingueulé m' bosse !
      - El chagrin d' Pierre Généefe.
   - Folklore.
      - Ducasse dé Mons.
      - El foire.
      - Saint-Antouaine.
      - Saint-Eloi.
      - El petit Jésus.
      - Avertance pou l' Ducasse.
      - El boutique dé m' grand'mére Susule.
      - No rue : el rue dés Grousiers.
      - No méeson.
      - A frèchés gayes.
      - Je suis le vrai Jacob.
      - Ah... oup ! !
      - Les croque-morts.
      - Avéez, des loques ?
      - Les bernatiers.
      - Mouléârdes, mouléârdes, mouléârdes…Hoûe !!!
      - Et à poires cuites toutes chaudes !
      - L'ermetteu d' carbon.
   - Fantaisies.
      - El révision du calendier.- Métingue au ciel.
      - Meînages assortis.
      - El dragon grougne.
      - El patois montois à la cour.
      - Costume dé « cour ».
      - Ouverture dé l'esposition.
      - El départ pou Brusselles.
      - Au palais.
     - Pourménade in ville.
      - Rinconte d''ein Montoîs.
      - A l'esposition.
      - Pou l' Roi d' Prusse.
      - El visite dé Mossieu Fallières.
      - El dragon vote.
      - L' Ropïeur à Paris.
      - Avertance.
      - El départ.
      - Dins l' convoi.
      - L'arrivée à Paris.
     - Su les boulevards.
      - L' lindemin au matin.
      - A l'Élysée... nié d' Montmartre.
     - A les courses d'Auteuil.
      - Au Moulin Rouge.
      - El dragon réeve d'el gréeve.
      - L'homme dé d'rnain.

25 euros (code de commande : 00140).

 
À propos de Myen Vanolande, Jeannine Abrassart écrit :
   Maximilien Vanolande est l'un des auteurs les plus représentatifs de la faconde montoise, de l'humour proprement montois fait de fantaisie débraillée, d'inventions cocasses, de verve et de goguenardise.

   Né à Mons le 28 février 1858 d'une famille bourgeoise (son père était menuisier-entrepreneur, sa mère sage-femme), il grandit « rue des Grouziers » [rue des Groseilliers]. Il deviendra menuisier comme son père, puis « professeur de bois » à l'Institut Warocqué, mais aussi : comédien, chanteur, régisseur de sociétés dramatiques, auteur dramatique wallon, collaborateur au journal patoisant L'Ropïeur, machiniste au théâtre de Mons, notamment pendant la guerre, ce qui lui a permis d'écrire : Les mémoires d'un chef machiniste pendant l'occupation allemande.

   Forte personnalité, il est selon Dausias un « vrai Montois, regardeur des hommes et des choses, ayant l'esprit du terroir et le génie du patois. » Il excelle dans le dialogue. Sa philosophie, un rien amère, s'exprime avec une certaine âpreté. Esprit frondeur et très indépendant de nature, il dit les choses avec une franchise totale qui peut parfois être dérangeante. Il se proclame humoriste dans le sens où il écrit selon l'humeur du moment !

   Il rédige des contes, des chroniques, des chansons et des articles folkloriques. Ils paraissent dans L'Ropïeur et se retrouvent dans ses Œuvres choisies, publiées en 1933, avec une préface de Gaston Talaupe. Myen (ainsi l'appelle-t-on familièrement à Mons, à l'époque) a donné une œuvre personnelle touffue et variée et collaboré à trois pièces de théâtre.

   Myen décède à Mons le 6 février 1928. Le mémorial érigé au cimetière de la ville et inauguré le 28 octobre 1928, porte l'inscription suivante : « Ci-gît Myen qui n'a nié fait d'tort à personne », une phrase extraite de sa chanson Contint dé m'sort.

   Il avait résidé à la rue des Passages et participé au Congrès international des Amitiés françaises, tenu à Mons du 21 au 27 septembre 1911. Jules Mauret, alias Jules de Saint-Fiacre proposait en 1984 de baptiser « rue Myen Vanolande » une des voiries de Mons.

Bibliographie :
   - Abrassart (Jeannine), Lettres lumeçonnes. Bio-bibliographie montoise, t. III, pp. 218-219.

 

 

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