DIDIER (Robert).
Jacques Dubrœucq. Sculpteur et Maître-artiste de l'Empereur
(1500/1510-1584).
Avec une préface de Charles
Avery et des contributions de Jacques Debergh, Peter Kurmann
et Christopher Wilson.
[Bruxelles], Ars Libris, 2000.
In-4° (247 x 307 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 247 p., illustrations en noir et en couleurs, (collection « La Mémoire de l'Art »), exemplaire en très bon état.
Sur la jaquette :
Architecte, ingénieur, sculpteur, décorateur, restaurateur,
Jacques Dubrœucq est un artiste typique de la Renaissance par la diversité de
ses activités qui s'étendirent aussi à l'art militaire des fortifications. Il
fut aussi l'un des artistes attitrés de Marie de Hongrie et de sa cour tout en
étant également en contact avec la cour du roi de France. Son activité lui valut
le titre de « maître-artiste » de Charles-Quint et de Philippe II. Jacques
Dubrœucq connut très vite la célébrité. Celle-ci s'étendit même jusqu'en Italie
qu'il avait visitée avant 1535 et où il est signalé comme ayant été le maître du
fameux sculpteur Giambologna qui, à Florence, fut au service de la cour de
Medicis.
L'œuvre de Jacques Dubrœucq connut très tôt un funeste destin et
cela dès le XVIe s. C'est ainsi qu'il ne subsiste pratiquement rien des châteaux
et hôtels de ville qu'il construisit et parmi lesquels on doit citer les
châteaux de Boussu et surtout celui de Binche. Pour la décoration de celui-ci,
il fit aussi appel à des artistes allemands et italiens. En 1549, le château de
Binche fut, en l'honneur de l'empereur Philippe II, le cadre de fêtes si
fastueuses qu'elles furent célèbres en Europe. Elles sont évoquées à travers
deux aquarelles contemporaines qui nous montrent, en même temps, la grande salle
du château décorée aussi de peintures et de tapisseries.
Par bonheur,
l'œuvre sculpturale de Dubrœucq a été mieux conservée, mais essentiellement dans
l'ancienne cathédrale de Saint-Omer et surtout dans la collégiale de Mons, ville
où se déroula pratiquement toute la carrière du sculpteur. Statues et reliefs,
notamment du fameux jubé, commandé en 1535 par le chapitre noble de Ste-Waudru,
terminé en 1549 et démantelé au début du XIXe s., démontrent que Dubrœucq fut un
artiste non seulement très novateur mais aussi l'un des plus raffinés et
fascinants de son époque que cela soit dans sa maîtrise du relief, sa nouvelle
conception du monde, dans son art de la composition ou dans la statuaire du
maniérisme élégant. Il est l'un des rares sculpteurs à avoir exploité les
particularités de l'albâtre notamment en fonction de la lumière qui contribue à
conférer une vie mouvante à ses œuvres et en harmonie avec la délicatesse du
modelé. Dubrœucq s'est aussi surpassé dans la sculpture funéraire révélant un
aspect de sa personnalité. Ses gisants de Saint-Omer et de Boussu-lez-Mons sont
saisissants en traduisant dans la matière l'instant où la vie se fait
évanescente.
Pour le XVIe s., Jacques Dubrœucq est un artiste dont
l'importance dépasse largement le cadre des anciens Pays-Bas méridionaux. Bien
qu'il soit souvent cité et évoqué, paradoxalement l'ensemble de ses œuvres
conservées n'a pas encore été reproduit d'une manière satisfaisante. La présente
édition a notamment pour but d'en révéler tous les aspects et en détail à
travers des illustrations pour la plupart inédites donnant une nouvelle approche
de l'art de ce grand sculpteur de la Renaissance que fut Jacques
Dubrœucq.
Vendu.
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