VANOLANDE (Myen).
Œuvres choisies.
Mons, Le Ropïeur, 1933.
In-8° (165 x 253 mm.) broché, XI, 246 p., un portrait, exemplaire non coupé, piqûres sur la couverture, sinon bon exemplaire.
Table des matières
:
-
Histoires.
- El quin.
- Ein compte réglé.
- Méete à
s' méeson.
- Ein nouviau grand
lîfe.
- Enne bonne feimme.
- Enne bonne bouteïye.
- Ein métier
qué l' diâbe n'a nié voulu fèere.
- Ein nouviau vernis.
- Au tribunal.
- Enne leçon
d'ariqu'métique.
- Au Congo.
- Membre du jury.
- A confesse.
- Plan d' campagne.
- Ein homme franc.
- Ein drame terrîbe.
- El bas vert.
- Service à onze
heures !
- Histoire dé
ducasse.
- El pont.
- Mam'zelle Zulma.
- A l' tiouque.
- Histoire dé
cat.
- Chroniques.
- Dé l'influence
dé l' toile bleue.
- Tirage au sort.
- Pou lés cuturières.
- Les cabots.
- On vos l' swéete.
- El quié d' no méeson.
- El bétième.
- Chansons.
- C' que j' pinse.
- Lés iards.
- Al' Madame du monumint
Antouaine Clesse.
- A Mercure, Dieu des
voleurrs.
- Pou les sinistrés
!
- Contint dé
m' sort.
- La fin du monde.
- Complainte du pompier.
- J'ai ingueulé
m' bosse !
- El chagrin d' Pierre
Généefe.
- Folklore.
- Ducasse dé
Mons.
- El foire.
- Saint-Antouaine.
- Saint-Eloi.
- El petit Jésus.
- Avertance pou l' Ducasse.
- El boutique dé
m' grand'mére Susule.
- No rue : el rue dés
Grousiers.
- No méeson.
- A frèchés
gayes.
- Je suis le vrai Jacob.
- Ah... oup ! !
- Les croque-morts.
- Avéez, des
loques ?
- Les bernatiers.
- Mouléârdes,
mouléârdes, mouléârdes…Hoûe
!!!
- Et à poires
cuites toutes chaudes !
- L'ermetteu d' carbon.
- Fantaisies.
- El révision
du calendier.- Métingue au ciel.
- Meînages assortis.
- El dragon grougne.
- El patois montois
à la cour.
- Costume dé
« cour ».
- Ouverture dé
l'esposition.
- El départ pou
Brusselles.
- Au palais.
- Pourménade in ville.
- Rinconte d''ein Montoîs.
- A l'esposition.
- Pou l' Roi d' Prusse.
- El visite dé
Mossieu Fallières.
- El dragon vote.
- L' Ropïeur à
Paris.
- Avertance.
- El départ.
- Dins l' convoi.
- L'arrivée à
Paris.
- Su les boulevards.
- L' lindemin au matin.
- A l'Élysée...
nié d' Montmartre.
- A les courses d'Auteuil.
- Au Moulin Rouge.
- El dragon réeve
d'el gréeve.
- L'homme dé
d'rnain.
25 euros (code de commande : 00140).
À propos de Myen Vanolande, Jeannine Abrassart écrit
:
Maximilien Vanolande est l'un des auteurs les plus représentatifs de la faconde montoise, de l'humour proprement montois fait de fantaisie débraillée, d'inventions cocasses, de verve et de goguenardise.
Né à Mons le 28 février 1858 d'une famille bourgeoise (son père était menuisier-entrepreneur, sa mère sage-femme), il grandit « rue des Grouziers » [rue des Groseilliers]. Il deviendra menuisier comme son père, puis « professeur de bois » à l'Institut Warocqué, mais aussi : comédien, chanteur, régisseur de sociétés dramatiques, auteur dramatique wallon, collaborateur au journal patoisant L'Ropïeur, machiniste au théâtre de Mons, notamment pendant la guerre, ce qui lui a permis d'écrire : Les mémoires d'un chef machiniste pendant l'occupation allemande.
Forte personnalité, il est selon Dausias un « vrai Montois, regardeur des hommes et des choses, ayant l'esprit du terroir et le génie du patois. » Il excelle dans le dialogue. Sa philosophie, un rien amère, s'exprime avec une certaine âpreté. Esprit frondeur et très indépendant de nature, il dit les choses avec une franchise totale qui peut parfois être dérangeante. Il se proclame humoriste dans le sens où il écrit selon l'humeur du moment !
Il rédige des contes, des chroniques, des chansons et des articles folkloriques. Ils paraissent dans L'Ropïeur et se retrouvent dans ses Œuvres choisies, publiées en 1933, avec une préface de Gaston Talaupe. Myen (ainsi l'appelle-t-on familièrement à Mons, à l'époque) a donné une œuvre personnelle touffue et variée et collaboré à trois pièces de théâtre.
Myen décède à Mons le 6 février 1928. Le mémorial érigé au cimetière de la ville et inauguré le 28 octobre 1928, porte l'inscription suivante : « Ci-gît Myen qui n'a nié fait d'tort à personne », une phrase extraite de sa chanson Contint dé m'sort.
Il avait résidé à la rue des Passages et participé au Congrès international des Amitiés françaises, tenu à Mons du 21 au 27 septembre 1911. Jules Mauret, alias Jules de Saint-Fiacre proposait en 1984 de baptiser « rue Myen Vanolande » une des voiries de Mons.
Bibliographie :
- Abrassart (Jeannine), Lettres lumeçonnes. Bio-bibliographie montoise, t. III, pp. 218-219.
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